En s’inspirant de l’expression consacrée par l’humoriste Yvon Deschamps, nous avons interrogé des acteurs du milieu syndical et politique à propos du rôle et de l’influence véritables de ce moyen de pression.
Aux abords des hôpitaux, des écoles, des cégeps, ils sont des milliers à faire le piquet de grève plusieurs semaines après le début du conflit de travail actuel entre le gouvernement du Québec et les syndicats du secteur public.
Cependant, certains syndiqués se questionnent tout bas sur la valeur et l’impact réels de ce moyen de pression.
Est-ce que le fait de se regrouper, drapeaux et pancartes en main, fait vraiment avancer les négociations?
se demande cette enseignante de la Montérégie. Au fond, le vrai champ de bataille, il est à Québec… On se demande souvent, admet-elle, si ça sert à quelque chose, aller piqueter devant une école vide de région.
Je comprends pourquoi c’était nécessaire pour bloquer l’accès aux usines dans le passé. Mais je vois un peu moins la pertinence d’être présent tous les jours devant notre lieu de travail aujourd’hui
, lance une professeure de cégep de la Rive-Sud à hauteur de Montréal. Il y a déjà une pression exercée par le fait qu’on n’enseigne pas, après tout!
Alors, le piquetage, qu’est-ce que ça donne?
Voir la vidéo sur le site Web de ICI Radio-Canada
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2035362/piquetage-greve-syndicat-gouvernement-quossa-donne